A l’instar du reste du pays, les électrices et électeurs neuchâtelois ont balayé un texte jugé nuisible et superflu par 54% des voix. La LAT permet de promouvoir la densification du milieu bâti et de lutter contre un développement sans contrôle de la zone à bâtir. Avec son application au niveau cantonal, ce n’est pas moins de 60 hectares de zone à bâtir qui vont retourner à la zone agricole.
Le développement raisonné des infrastructures publiques, de l’économie et de l’emploi, ainsi que de la diversification agricole n’est pas entravé. Les poulaillers, serres maraîchères et autres pourront continuer d’être implantés en zone agricole. Les partisans visaient entre autre, une centralisation des compétences en termes d’aménagement du territoire. Avec le refus de ce tetxe, la souveraineté et la responsabilité des cantons sont préservées.