Elections cantonales 2025
Candidats au Conseil d'Etat
Laurent Favre, Crystel Graf et Quentin Di Meo
Le PLRN lance trois candidats dans la course au Conseil d'Etat dans une liste commune de centre-droite avec Le Centre et l'UDC, "l'Alliance neuchâteloise"
Laurent Favre, conseiller d'Etat sortant
Ingénieur agronome ETS, directeur de la Chambre neuchâteloise d’agriculture et de viticulture (CNAV) de 2000 à 2012, président de la Fédération suisse des vignerons entre 2009 et 2014 et de Swiss-Engineering entre 2012 et 2014, Laurent Favre, à 51 ans, bénéficie aussi d’une solide expérience politique.
Successivement conseiller général à Fleurier, député au Grand Conseil neuchâtelois puis au Conseil national entre 2007 et 2014 dont il fut membre du bureau et de plusieurs commissions.
Il est élu en septembre 2014 au Conseil d’Etat et prend la direction du Département du développement territorial et de l’environnement. De gros dossiers et projets sont gérés par son département, notamment la mise en œuvre de la stratégie Mobilité 2030, dont la ligne directe Neuchâtel – La Chaux-de-Fonds, les contournements H18 de La Chaux-de-Fonds et N20 du Locle, le plan climat cantonal, la politique énergétique ainsi que l’application de la Loi fédérale sur l’aménagement du territoire par le nouveau plan directeur cantonal. Parmi d’autres, ces grands projets méritent encore quelques années d’engagement et d’expérience pour une bonne concrétisation.
Crystel Graf, conseillère d'Etat sortante
Titulaire d’un master en droit et d’un postgrade en lutte contre la criminalité économique, Crystel Graf, 39 ans, a été députée suppléante au Grand Conseil et conseillère générale à La Chaux-de-Fonds de 2020 à 2021. Elle était directrice d’un organisme de surveillance financière lorsqu’elle a été élue au Conseil d’Etat en mai 2021, devenant à 35 ans la plus jeune femme élue au Gouvernement neuchâtelois.
Elle prend d’abord la tête du Département de la formation, de la digitalisation et des sports, puis en 2024 celle du Département de la formation, des finances et de la digitalisation. Dans le domaine de la formation, elle a notamment poursuivi le développement de l’éducation numérique et de l’enseignement de l’allemand par immersion, ainsi que lancé les assises de l’école obligatoire visant à définir les grandes lignes de la politique éducative du canton pour les dix prochaines années.
En matière de digitalisation, cette législature a été marquée par l’élaboration et l’adoption de la stratégie digitale et l’obtention du crédit pour sa mise en œuvre.
Quentin Di Meo, président du groupe libéral-radical au Grand Conseil
Après un apprentissage d’employé de commerce et des études à la Haute école de gestion, Quentin Di Meo, 31 ans, débute sa carrière professionnelle chez transN en qualité de chargé de projets et responsable d’équipe. Dès 2020, il rejoint la Chambre neuchâteloise du commerce et de l’industrie pour y traiter les dossiers liés à la politique, à la formation, au commerce, aux relations bilatérales et à l’environnement. Il obtient récemment un CAS en Administration et Finances publiques.
Depuis toujours impliqué dans la vie associative de sa région et du canton, il est aujourd’hui vice-président de la Croix-Rouge neuchâteloise et Président du Conseil de la Fondation Les Perce-Neige. Il siège également dans différents Conseils d’administration. Entre 2014 et 2023, il est membre du Conseil général de la commune de Val-de-Travers et occupe la fonction de président du groupe durant cinq ans. Parallèlement, il est élu au Grand Conseil en 2017 et devient vice-président cantonal jusqu’en 2023.
Fort de son expérience politique, il préside le Parlement neuchâtelois durant l’année 2021-2022 et est aujourd’hui président du groupe libéral-radical.
Pour compléter la liste de l'Alliance neuchâteloise en vue du premier tour de l'élection au Conseil d'Etat neuchâtelois, Le Centre a désigné Manon Freitag, députée au Grand Conseil et vice-présidente de son parti cantonal. Pour l’UDC, Thierry Brechbühler, conseiller communal à La Chaux-de-Fonds, a été désigné par l’Assemblée générale de son parti le 6 novembre.
La stratégie du second tour, prévu le 12 avril 2025, sera décidée d’un commun accord après la publication des résultats du premier tour.