Le Conseil d’État peut-il nous faire savoir si le rectorat de l’Université de Neuchâtel (UniNE) a porté plainte pour violation de domicile contre le collectif pour la Palestine, suite à la seconde occupation d’un bâtiment universitaire?
Si non, quels sont les motifs invoqués par le rectorat pour ne pas avoir saisi la justice suite à cette occupation illégale par des groupuscules estudiantins?
Le personnel des établissements autonome de droit public (EADP) n’est-il pas tenu à un devoir de réserve à l’égard des médias, tant durant leur activité qu’après leur départ de l’institution?
Lorsque des membres du personnel d’un EADP se permettent des commentaires tendancieux et subjectifs mettant en cause le sérieux et la confiance populaire en une institution publique, n’est-ce pas passible d’un renvoi immédiat pour faute grave et d’une plainte pénale pour ceux qui auraient déjà quitté l’institution?
La direction opérationnelle du Réseau hospitalier neuchâtelois (RHNe) par un Collège des directions est-elle une des causes des difficultés financières récurrentes de cet établissement autonome de droit public?
Ce modèle de direction, plutôt innovant, est-il suffisamment efficace pour résister en temps de crise, notamment sur la durée?
Avons-nous un comparatif de structures au fonctionnement similaire ailleurs en Suisse?
Les redoublements des étudiant-e-s neuchâtelois-e-s passant à l’Université de Lausanne (UNIL) sont malheureusement fréquents. Le passage de l’UniNE à l’UNIL nécessite le rattrapage de certaines matières, en particulier la dissection humaine, qui n’est pas disponible à Neuchâtel. Pourquoi l’UniNE ne calque-t-elle pas son programme de première année de médecine sur celui de l’UNIL et, au besoin, n’envoie-t-elle pas ses étudiant-e-s suivre à Lausanne les cours indisponibles à Neuchâtel?