Développement (commentaire aux questions):
Nous avons appris récemment qu’un candidat à l’élection complémentaire au Conseil d’État le 26 novembre avait été condamné pour blanchiment d’argent. La question se pose sérieusement de savoir s’il ne doit pas y avoir des limites aux candidatures de citoyens qui ont récemment été pénalement condamnés pour des infractions qui paraissent difficilement compatibles avec la charge de conseiller d’État.
Le Grand Conseil avait décidé d’introduire un chapitre sur la destitution d’élus, notamment s’ils sont auteurs d’infractions pénales. On pourrait donc imaginer qu’un candidat soit désigné par le peuple, puis fasse l’objet d’une procédure de destitution, ce qui n’est pas idéal d’un point de vue démocratique.
Plus d'informations sur le site internet de la République et Canton de Neuchâtel.