- Le statut juridique d’Admed, à savoir une fondation de droit privé, est-il réellement judicieux pour une structure qui a rassemblé trois établissements cantonaux publics et qui travaille essentiellement pour le Réseau hospitalier neuchâtelois (RHNe), un établissement autonome de droit public (EADP) cantonal ? En effet, ce statut juridique ne permet aucun contrôle parlementaire, tant du point de vue des options stratégiques que de celui de sa gouvernance.
- Il y a quelques mois, nous avons appris le rachat partiel du groupe privé Volta – lui aussi alors dans un très triste état financier – par RHNe et Admed, ceci pour plusieurs millions de francs. Or, RHNe – un EADP – a décidé de cette prise de position avec de l’argent public sans qu’il y ait eu une acceptation de cette option stratégique par le parlement. Actuellement, RHNe traverse une zone de fortes turbulences financières. Le Grand Conseil devra-t-il donc à nouveau accepter des crédits supplémentaires pour rétablir une situation partiellement liée à un achat qu’il n’aura pas validé?
- Finalement, au vu des difficultés récurrentes de toutes les structures de santé du canton, et ce quel que soit leur statut juridique, ne faudrait-il pas envisager un regroupement de ces établissements, dont les budgets sont de plusieurs centaines de millions de francs, au sein d’un service de l’État, ce qui, de facto, permettrait un meilleur contrôle de cet argent public?
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