Le PLRN se prononce sur les objets fédéraux et cantonaux du 25 septembre

L’Assemblée générale balaye les initiatives et soutient la loi sur le renseignement

 

Le PLRN s’est réuni, ce mardi 28 juin, en Assemblée générale à Neuchâtel afin de se prononcer sur les trois objets fédéraux et les deux cantonaux soumis à votations le 25 septembre prochain. La centaine de membres présents a très nettement balayé les initiatives pour une économie verte et AVSplus, soutenant, en revanche, la loi sur le renseignement. Sur le plan cantonal, la modification de la loi concernant l’aide à la lecture publique et aux bibliothèques a été approuvée, contrairement au décret portant sur le droit d’éligibilité des étrangers.

Plus d’une centaine de membres ont pris part, ce mardi 28 juin, à Neuchâtel, à l’Assemblée générale du PLRN, suivie de la Fête d’été du parti. A l’ordre du jour de cette assemblée, les objets fédéraux et cantonaux soumis à votations le 25 septembre prochain.

 

Initiatives balayées

Les trois objets fédéraux présentés à l’assemblée n’ont donné lieu à aucun débat et c’est par 61 voix contre 17 et 8 abstentions que l’initiative pour économie verte a été refusée. Sans surprise, l’initiative AVSplus a subi le même sort, avec un score sans appel, soit l’unanimité moins deux abstentions. La loi sur le renseignement a, quant à elle, été soutenue par 104 voix et 3 abstentions.

 

Eligibilité des étrangers refusée

Si la modification de la loi concernant l’aide à la lecture publique et aux bibliothèques, portée par le conseiller d’Etat Alain Ribaux, a été validée par 85 voix contre 14 et 5 abstentions sans discussion, en revanche, le droit d’éligibilité des étrangers a donné lieu à des débats nourris.

 

En effet, une partie de l’assemblée s’est ralliée à la petite proportion de députés qui étaient favorables à l’octroi du droit d’éligibilité des étrangers au niveau cantonal. Béatrice Haeny, vice-présidente du PLRN et députée, a souligné que le refus d’accorder ce droit ne signifiait en rien un repli sur soi et encore moins une défiance à l’égard de la population étrangère qui réside dans le canton. Bien au contraire. Elle a relevé que les personnes suffisamment intégrées pour se sentir appelées par la fonction de député sont les mêmes que celles qui obtiennent très aisément une naturalisation. Une démarche que ces personnes peuvent dès lors entreprendre sans embûche. La notion de droits et devoirs est également revenue dans le débat, tout comme celle de cohérence. Au final, l’assemblée a rejeté par 86 voix contre 23 et 3 abstentions le décret visant à étendre le droit d’éligibilité au Grand Conseil aux étrangerseuropéenne.