Combien de réglementations nous éloignent du bonheur ? Réflexion de Filipe Dias

J’ai eu l’occasion de participer à l’assemblée des délégués du PLR Suisse à Hergiswil, un petit village libéral situé près de Lucerne. Nous avons pu assister à un moment très fort et spécial grâce à la présence de Kaspar Villiger, aujourd’hui retiré de la vie politique mais toujours très pertinent. Son discours fut poignant. Il a mis en lumière les difficultés politiques actuelles. Lui, qui a exercé entre 1989 et 2003 (les dernières
années de la guerre froide), a rappelé qu’à l’époque, la position de la Suisse était forte. Tandis que les pays européens se reconstruisaient, la Suisse avait su rester stable et prospère. Aujourd’hui, il s’interroge : « Comment avons-nous pu en arriver là, au point d’annoncer à la population que le pays n’a plus de budget ? » Une fois encore, il s’agissait d’un clin d’oeil aux initiatives socialistes, qui risqueraient de faire fuir les grands contribuables et d’augmenter les impôts pour toutes les personnes qui se lèvent tôt, travaillent, créent de la valeur et perpétuent la réputation d’excellence de nos entreprises.

Pour donner suite à cette journée, je me suis mis moi aussi à tirer des leçons de notre actualité. Ces derniers mois, j’ai en effet remarqué qu’une impressionnante augmentation de jeunes s’engageaient dans des partis de droite. Et en dehors du cadre politique, la jeunesse revient aux fondamentaux, à ce que nos parents ont connu et à ce que nos grands-parents pratiquaient au quotidien : ils se posent des questions sur l’avenir, sans réussir à s’y projeter avec sérénité.
Comment avancer dans un monde où – lors d’une marche pour les droits des travailleurs – on brandit en même temps des drapeaux féministes, LGBT+ et Free Palestine ?
Il est normal que beaucoup se sentent perdus. La défense de ces valeurs est un choix, mais est-il correct de les mélanger ? Je ne pense pas. Chacun a droit à sa liberté personnelle, mais cette liberté s’arrête là où elle empiète sur celle des autres.

Nous voyons émerger une nouvelle jeunesse, qui veut vivre plus simplement, plus sainement et plus librement. Une génération qui réapprend les astuces et recettes de grand-mère bien moins coûteuses et bien meilleures pour la santé que les produits ultra-transformés des supermarchés. Une jeunesse de plus en plus écoeurée par les réglementations en cascade. Nombreux sont ceux qui partent vivre dans des pays moins riches, moins développés, mais où l’on a l’impression de mieux profiter de la vie.

Alors je pose la question : combien de réglementations nous éloignent du bonheur ? Dans un pays aussi beau que la Suisse, stable, sécurisé, avec des paysages à couper le souffle et une qualité de vie enviée dans le monde entier, ne pourrions-nous pas redescendre sur terre et éviter de gâcher la vie des générations futures ? Je suis convaincu que le PLR est là pour ça. Défendre une économie prospère, protéger les travailleurs de l’inflation et garantir une vie stable à la population.

Filipe Dias