Une campagne violente prend fin aujourd’hui. Le verdict des urnes est clair puisque le corps électoral a refusé plus de 77% les modifications législatives proposées. La CCT Santé 21 continuera de s’appliquer à l’ensemble du personnel de l’HNE, de NOMAD, du CNP et des EMS conventionnés. Le PLR regrette que ses arguments n’aient pas trouvé écho au sein de la population. La distinction du personnel des institutions paraétatiques aurait permis d’éliminer certains coûts sans remettre en question le travail du personnel soignant.
Certes techniques, les enjeux étaient grands et le débat démocratique s’est déroulé dans des conditions pas toujours objectives ni factuelles, ce qui est regrettable. La campagne menée par les partis de droite est restée basée sur des faits et n’a à aucun moment visé à stigmatiser des personnes. L’objectif de confronter les Neuchâtelois à la réalité d’un accord onéreux, car trop général, n’a pas été couronné de succès : en effet, les Neuchâteloises et les Neuchâtelois ont décidé de prolonger un système présentant des surcoûts évidents. Le PLR en prend acte mais le regrette car, au final, ce sont les contribuables qui continueront de supporter financièrement les particularités neuchâteloises.
Les défis auxquels le canton est confronté sont grands, tant du point de vue sanitaire que financier. Le PLR attend maintenant du Conseil d’Etat qu’il fasse toute la lumière sur les PIG (prestations d’intérêt général) de l’HNE notamment mais aussi de celles des autres institutions, qui ne sont pas identifiées à ce jour. Les coûts de la santé restent très élevés et les neuchâtelois s’en plaignent.
Le PLR tient à remercier toutes les personnes qui se sont engagées dans la campagne ainsi que toutes les personnes qui œuvrent dans le secteur sanitaire neuchâtelois. Le travail de chacun est important et doit être traité à sa juste valeur, comme cela se fait pour d’autres branches.