Or, le 7 septembre dernier, on apprenait que, contrairement à ce qu’on avait laissé entendre avant la votation, la traversée du Val-de-Ruz ne se ferait pas en souterrain, mais qu’au contraire la ligne serait en surface sur environ 1,4 kilomètre. Dans sa conférence de presse, le Conseil d’État déclare que «des mesures seront prises pour une bonne intégration dans le territoire du Val-de-Ruz».
Peut-on nous dire:
1. Quelles sont les raisons qui ont poussé les Chemins de fer fédéraux (CFF) à opter pour une variante partiellement en surface?
2. Quelles seront les mesures prises pour une «bonne intégration dans le territoire de Val-de-Ruz»?
Développement (commentaire aux questions):
Alors que le Conseil d’État s’était engagé à privilégier une traversée souterraine du Val-de-Ruz, les CFF annoncent, dans le cadre du Programme de développement stratégique de l’infrastructure ferroviaire (PRODES 2035), que la traversée du Val-de-Ruz se fera partiellement en surface, parce qu’il s’agirait de la «solution la plus efficiente d’un point de vue économique et sécuritaire».
Les électeurs et électrices, du moins celles et ceux de Val-de-Ruz, ont le sentiment d’avoir été «trompé-e-s sur la marchandise» lors du scrutin de février 2016, et souhaitent avoir des explications claires sur les raisons de ce revirement, dont on ne peut pas dire qu’il «préserve le paysage et les bonnes terres agricoles de la commune».
Dans une période où l’introduction de la Loi sur l’aménagement du territoire (LAT) met dans l’embarras bon nombre de propriétaires fonciers en raison du déclassement de 10,5 hectares de zones à bâtir en zones agricoles, l’utilisation de 4 hectares pour cette liaison en surface soulève bon nombre de questions.
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