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Interpellation | Critères de maîtrise du français pour les conjoints de collaborateurs de nos entreprises au bénéfice d’un permis B

Auteur-e(-s) : Groupe libéral-radical

Pénurie de main-d’œuvre, recherche de compétences, chasse aux talents : voilà la réalité de nombreuses entreprises neuchâteloises produisant des produits de niche à haute valeur ajoutée et les commercialisant dans le monde entier.

Dès lors, nous nous interrogeons en lisant un courrier reçu par une femme venue de l’étranger pour rejoindre son mari, collaborateur avec permis B dans une entreprise de pointe du canton, fleuron industriel et gros contribuable fiscal neuchâtelois. Après une année, cette personne a été convoquée pour passer un test de français. En cas de refus ou en cas d’échec au test, elle serait renvoyée dans son pays.

Le Conseil d’État est invité à répondre aux questions suivantes:

– Dans quels cas est-il attendu un minimum de connaissance d’une langue nationale de la part du conjoint d’une personne travaillant en Suisse? Y a-t-il des attentes identiques envers la personne au bénéfice du contrat de travail ?

– Quel est le niveau minimal attendu?

– De bonnes connaissances en allemand dans le canton de Neuchâtel sont-elles acceptées?

– Combien de personnes ont été concernées par cette potentielle mesure de renvoi du territoire ces dernières années dans le canton de Neuchâtel?

– Quelle est la base légale qui permet la vérification du niveau de langue pour les conjoints de détenteurs de permis B?

Nous remercions par avance le Conseil d’État pour les réponses apportées aux questions ci-dessus.

Plus d'informations sur le site internet de la République et Canton de Neuchâtel.