Aussi, tout en considérant les prérogatives communales en matière de sécurité publique, nous interpellons le Conseil d’État et lui posons les questions suivantes:
– Quelle est l’évolution du taux d’infractions en matière de « petite criminalité » dans notre canton ces dernières années?
– Quelles sont les actions concrètes et concertées entre acteurs de la sécurité pour mettre fin à ces nuisances récurrentes?
– Quel est le recours éventuel envisagé à des caméras de surveillance du domaine public?
Développement (commentaire aux questions):
Il est de plus en plus évident que nos villes perdent en sécurité. Récemment, plusieurs infractions nous ont frappés et des résidents des centres-villes et des alentours du site de Perreux n’hésitent plus à exprimer leurs inquiétudes à ce sujet. La société évolue, la petite criminalité et ses pratiques également, il devient impératif de repenser la sécurité urbaine. La police n’est plus respectée, il y a un rajeunissement des auteurs et des aggravations dans la commission des actes.
Il semble également que les patrouilles policières, malgré leur augmentation, soient insuffisantes tant les incivilités se multiplient, et ce même en plein jour. Et nous ne pensons pas que nous devons «saturer» nos villes de policiers. Beaucoup de plaintes ne sont pas déposées, leurs victimes étant découragées par des procédures complexes ou persuadées de l’inutilité de leurs démarches.
Il est crucial de renforcer la sécurité, ou le sentiment de sécurité, dans nos villes face à ces défis croissants.
Ignorer le problème, ou le considérer comme ponctuel car dû à des microcosmes locaux, ne fait qu’aggraver la situation et renforcer un sentiment de frustration de la population face à de tels comportements. Nous ne devons pas attendre des incidents plus graves pour agir! Un cadre de vie paisible ne fait-il pas également partie des efforts d’attractivité de notre canton, tout en étant le garant du dynamisme de la vie commerçante locale?
La pose de caméras est une mesure «passive» qui permet d’agir avec célérité pour «contextualiser» un événement. Dans certaines villes, il a été démontré que la réactivité pour interpeller les auteurs de délits était fortement accélérée. C’est un outil supplémentaire, qui fait partie d’un processus global de sécurité.
Plus d’informations sur le site internet de la République et Canton de Neuchâtel.