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Interpellation | Mesures complémentaires pour mieux concilier vie familiale et vie professionnelle

La problématique liée à la conciliation entre la vie familiale et la vie professionnelle n’est pas nouvelle. Certaines mesures permettent néanmoins de faciliter cet équilibre. Le Conseil d’État propose déjà différentes mesures d’aménagement du temps de travail. Cependant, des difficultés persistent et le Conseil d’État est invité à répondre aux questions suivantes concernant l’administration cantonale :

1. Quelle est la politique en matière de jobsharing et topsharing ?

2. Combien de postes à responsabilité sont proposés à temps partiel ?

3. Combien de postes à responsabilité sont proposés sous forme de topsharing ?

4. Quelle part le jobsharing représente-t-il ?

5. Existe-t-il une directive en matière de télétravail ?

6. Sous quelle forme cette pratique est-elle encouragée ?

7. En temps normal (hors période Covid-19), quel pourcentage le télétravail représente-t-il ?

8. Existe-t-il des indicateurs pour déterminer la rentabilité du personnel ?

9. Des mesures supplémentaires devraient-elles être mises en place pour faciliter le télétravail ?

Sensible à l’équilibre entre vie familiale et vie professionnelle, le Conseil d’État encourage le temps partiel. Cependant, cette forme de travail pourrait affecter la carrière professionnelle si elle ne permet pas de prendre des responsabilités. C’est pourquoi le jobsharing et le topsharing sont des solutions intéressantes afin de permettre aux personnes qualifiées d’accéder à des postes à responsabilité, tout en préservant leur équilibre familial. Il est très rare de lire sur une annonce pour un poste vacant la possibilité de « partager » le poste actuel en fonction des profils reçus. Au lieu de proposer un poste à 80%-100%, il est possible de mentionner 40%- 100%, jobsharing possible, par exemple. C’est pourquoi nous nous demandons quels sont les freins qui empêchent de proposer spontanément cette forme de poste.

Le télétravail peut également être une solution pour faciliter la relation entre la vie privée et la vie professionnelle en diminuant le temps de trajet et en permettant plus de flexibilité dans l’horaire et dans l’organisation du travail. Cependant, cet aspect nécessite généralement certains aménagements si le collaborateur choisit de travailler en dehors des heures habituelles. C’est pourquoi nous demandons au Conseil d’État si les normes actuellement en vigueur sont adaptées au télétravail.

Plus d'informations sur le site internet de la République et Canton de Neuchâtel.